Kader BENTATA débute l'Aïkido, en 1975, à l'âge de 17 ans
dans une petite ville du sud de la Bourgogne, Montceau-les-Mines, située
entre les plateaux du Charollais, les coteaux des vins de Santenay
et de Mercurey et ceux du Beaujolais.
Il pratique à l'époque avec un entraineur de sport de combat. Kader Bentata se rendra vite compte au cours de stages d'Aïkido que son professeur n'a qu'une connaissance limitée de la discipline. Le travail est surtout axé sur la force physique et la rapidité, bases d'une pratique sportive, ce qui est aux antipodes de ce que propose véritablement l'Aïkido.
En 1978 le
Dojo de Montceau perd son entraineur et c'est Kader Bentata
âgé de 19 ans qui prendra les cours.
Il côtoie des professeurs lyonnais et décide de suivre l'enseignement d'Alain PEYRACHE
Shihan qui pratique l' Aïkido Traditionnel. (dans le sens de la filiation maitre à élève)
En 1981, Kader Bentata participe à la création de la FFLAB (fédération libre d'aïkido) et fait partie des enseignants qui sillonnent la France pour y transmettre un Aïkido respectant les enseignements et les valeurs du fondateur O Sensei Morihei Ueshiba.
Kader Bentata forme pendant de nombreuses années des professeurs et crée plusieurs dojos en Bourgogne et en France.
Il découvrira aussi l'Aïkikaï, maison mère de l'aïkido au Japon, lors d'un séjour pour un congrès mondial.
Au
début des années 1990, le fonctionnement fédéral tendant à organiser et à gérer l'Aïkido comme n'importe quel sport, Kader Bentata prend conscience que la discipline risque d'être dénaturée.
Pour rester en cohérence avec l'essence même de la discipline et la volonté de son fondateur, il participe avec son professeur, Alain Peyrache Shihan, à la création
de l'EPA - ISTA (www.dojoista.com) espace de liberté où chaque pratiquant
engagé dans l'Aïkido peut évoluer et s'épanouir
en tant qu'être humain de façon autonome, loin du monopole des fédérations.
Kader Bentata, aujourd'hui, poursuit son enseignement en encadrant de nombreux stages en France et à l'étranger.
|